mercredi 28 novembre 2007

alcool au volant=====multiplication du risque d'accident

L'alcool peut-il rester un tabou? Les conséquences de l'alcoolisme:





Pour la plupart des consommateurs, l’alcool consommé avec modération, n’a pas d’effets indésirables. Comme l’alcool est l’une des drogues les plus dangereuses qui existent, l’abus de l’alcool peut avoir des effets très graves pour notre corps. Entre 10% et 12% des consommateurs ont des problèmes avec l’alcool, c’est à dire qu’ils sont alcooliques chroniques ou ont un sérieux problème de boisson.

Sur le site suivant: http://www3.sympatico.ca/nanou1/corps/alcool/alcool.htm, on peut trouver une liste des conséquences de l’alcool consommé à long terme:

Tout le monde sait que l'abus d'alcool donne des maux de tête et provoque des vomissements. Mais l'alcool peut aussi endommager le coeur, le foie, les reins, le cerveau et l'estomac. Il peut provoquer des pertes de mémoire et même certains types de cancer.

Foie: L’alcool impose au foie un effort accru et peut l’endommager.

Cerveau: L’alcool altère la plupart des fonctions cérébrales; il a pour effet de couper la communication entre les cellules nerveuses et détruit un certains nombres de cellules cérébrales. Il réduit la concentration, la mémoire, l’ouïe et la vue. À long terme, ces facultés peuvent être endommagées de façon permanente.

Bébé: L'alcool que boit une femme enceinte passe dans le sang qui irrigue le foetus. En cas d'abus, l'enfant risque d'avoir des problèmes physiques ou mentaux à la naissance.

Esprit: Le buveur qui consomme de l’alcool de façon excessive développe un sentiment de dépendance psychologique et ressent le besoin de boire, souvent pour fuir le monde réel. Ces buveurs, en état d’ébriété, ne veulent pas être confrontés à la réalité et peuvent devenir violent avec les gens de leur entourage.

Les conséquences de l’alcool au volant :

En buvant « seulement » deux verres de boissons alcooliques, notre vigilance et nos réflex sont altérés. On a constaté que 40% des accidents mortels en France ont été produits par des conducteurs qui avaient un taux supérieur à 0,5g/l. Les buveurs occasionnels, lors d’une fête de famille ou pour un pot entre amis, sont responsables de 85% de ces accidents mortels liés à l’alcool. C’est à dire les alcooliques chroniques ne sont responsables « que pour 15% » des accidents mortels liés à l’alcool.

quelques statistiques

En France :

Plus de 8% des décès dès +25 ans (= 45 000morts) sont liés à l’alcool. Sur la route un accident sur trois et plus d’1/4 des morts de la circulation sont des conséquences de la consommation d’alcool. Plus de 9 000 décès par cirrhose alcoolique en 1998.

En Europe :

Un décès sur quatre parmi les Européens de sexe masculin âgés de 15 à 29 ans est lié à l’alcool. Dans certaines zones d’Europe orientale, c’est même un sur trois. En tout, 55 000 jeunes de la Région européenne sont morts à la suite de causes liées à la consommation d’alcool en 1999 selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

les facteurs métaboliques

Facteurs métaboliques

Absorption


Suite à son ingestion, l'alcool est absorbé selon une vitesse qui dépend de différents facteurs, tels que :
présence d'aliments dans l'estomac (effet retardateur) ;
concentration en alcool de la boisson consommée (effet amplifiant) ;
vitesse de consommation (effet amplifiant).
Environ 20% de l'alcool est absorbé au niveau de l'estomac et les 80% restants le sont au niveau de l'intestin grêle. L'absorption de l'alcool se fait par un processus physique basé sur la différence de concentration de part et d'autre de la membrane digestive.

Distribution

L'alcool ne demeure pas confiné dans la circulation sanguine et se répartit dans l'ensemble des tissus de l'organisme ; l'alcool étant hydrophile, sa concentration dans un tissu dépend de sa teneur en eau.
Une fois absorbé, l'alcool se retrouve dans la circulation sanguine au niveau du système de la veine porte. De là, il suit la circulation sanguine : veine porte, foie, cœur droit, poumons, cœur gauche puis autres tissus.
À consommation égale d'alcool en une même période de temps, un homme aura un taux d'alcool sanguin moins élevé que la femme. Ceci s'explique par le fait que, généralement, ses masses corporelle et musculaire sont plus grandes que celles de la femme. Ainsi, l'alcool trouve davantage d'espace ou de volume de distribution dans le corps de l'homme (et ainsi demeure moins confiné au niveau sanguin).


Élimination

Dès que l'on commence à absorber de l'alcool, l'organisme commence à l'éliminer. Lors de la phase de consommation, l'apport d'alcool est plus grand que ce que peut éliminer le corps. Par conséquent, l'alcoolémie augmente. Une fois tout l'alcool absorbé, l'apport devient nul et l'élimination exerce son action. L'alcoolémie commence à redescendre. L'alcool est principalement éliminé par voie métabolique au niveau du foie par un système enzymatique appelé "alcool déshydrogénase". Cette voie, responsable de l'élimination de plus de 90% de l'alcool présent dans l'organisme, est par ailleurs rapidement saturée, de telle sorte que la vitesse d'élimination demeure constante; on ne peut l'augmenter (ou la diminuer) par un quelconque autre moyen. Le taux d'élimination de l'alcool est en moyenne de 15 milligrammes par 100 millilitres à l'heure (15 mg / 100 ml / heure). D'une personne à l'autre, le taux peut varier entre 10 et 25 mg / 100 ml /heure. La consommation abusive d'alcool a tendance à faire augmenter le taux d'élimination.

vendredi 23 novembre 2007

l'alcoolisme : un danger permanent

L'alcoolisme est un véritable fléau qui est la cause de pluseiurs décès dans le monde. Cependant, il est bon d'analyser les causes de cette maladie, ces conséquences et comment la traiter.
--> L'alcoolisme est une maladie qui cause beaucoup de malheurs aux personnes. A travers le monde entier, il existe des millions d'alcooliques que ce soit les hommes, les femmes ou les jeunes. Ces alcooliques sont parfois confrontés à des situations dramatiques et même rejetés par la société. Mais quel pourrait être la cause de cette maladie qui tuent des milliers de personnes chaque année?




Les causes de l'alcoolisme=========L'alcoolisme est une dépendance liée à des troubles psychologiques, que déclenche après un délai et des quantités variables. Généralement, les personnes alcooliques prisent plus l'action de l'alcool plutôt que son goût. IL existe également plusieurs raisons qui amènent les gens à boire et à être des esclaves de l'alcool.Les problèmes de famille peuvent être à la base d'un alcoolisme poussé car, ces personnes boivent parce qu'elles souhaitent oublier leu problème. Et elles voient en la boisson, le meilleur moyen de régler leur problème au travail ou de famille. Ce cas se constate plus chez les femmes et les jeunes qui n'ont personne pour les soutenir dans leurs moments difficiles. Un grand attachement à la boisson pendant la jeunesse peut provoquer chez ces personnes une dépendance. Ainsi, ces alcooliques, malgré le fait qu'ils soient au courant des effets néfastes de la boisson ne sont pas en mesure de la stopper.






Les conséquences de l'alcoolisme=========L'alcoolisme représente un double danger pour l'alcoolique d'abord et pour la société. Une personne est confrontée à plusieurs maladies ayant des conséquences graves sur sa santé. L'alcool est un poison qui s'infiltre dans toutes les cellules. Dès lors, la durée de vie de la personne diminue et son système immunitaire s'affaiblit et n'est plus capable de le defendre contre les microbes et les bactéries. L'alcoolique est alors, à la merci de nombreux maux que sont les cirrhoses, les cancers de foie, de la gorge et des hépatites. En Europe, notamment en France, l'alcool est l'une des premières causes de décès.Les personnes alcooliques constituent des dangers pour la société car, posant actes contraires au bon fonctionnement de la société. On note les nombreux accidents de la circulation dûs à la mauvaise conduite des alcooliques, hors de leur état de conscience. Aussi, les alcooliques ont dûs maille à s'entendre avec leur famille, leurs collègues et deviennent très belliqueux.





Traitement de l'alcoolismeL'alcoolisme n'est pas une maladie comme les autres qui peut se guérir par la prise de médicaments. Seule la volonté de la personne alcoolique compte pour pouvoir arrêter cette situation désastreuse. L'alcoolique peut se confier à des associations recevant des alcooliques afin de l'aider à lutter ensemble contre ce mal pernicieux. En intégrant ces associations, l'alcoolique a la possibilité de dialoguer avec des nouveaux et des anciens alcooliques qui feront partager leur sentiment. Dans ces associations, l'alcoolique sera suivi et recevra un soutien moral, ce qui est le plus important. IL convient aux familles des personnes alcooliques de ne pas rejeter ces personnes, de les soutenir physiquement et psychologiquement pour qu'elles se sentent à l'aise.

dimanche 18 novembre 2007

toujour un danger mais la lutte continue!!!

MORTALITE IMPUTABLE A L'ALCOOL

D'après les dernières estimations disponibles, l'alcool serait à l'origine d'environ 40 000 décès par an, dont environ la moitié liés au cancer des voies aérodigestives supérieures (également liés à la consommation de tabac), aux cirrhoses du foie et à la psychose et dépendance alcoolique.
L'alcool est directement à l'origine de morts violentes par accident de la route (environ 2 200 dans les années 2002/2003), par accidents domestiques et professionnels, suicides et homicides. La consommation chronique et excessive d'alcool accroît également le risque de décès pour plusieurs autres causes de décès (accidents vasculaires cérébraux, cancers du sein, certaines pathologies cardiaques).
Au total, ces 40 000 décès estimés représentaient 8% de l'ensemble des décès annuels à la fin des années 1990 avec une répartition très inégale entre hommes et femmes (14% chez les premiers contre un peu moins de 3% chez les femmes). Cette différence de mortalité est largement liée au nombre beaucoup plus important de consommateurs en difficulté avec l'alcool parmi les hommes (15% des hommes âgés de 18 à 75 ans) que parmi les femmes (4% des femmes âgées de 18 à 75 ans).


LES EFFETS NEFASTES DE L'ALCOOL



Les effets nocifs de l'alcool sur l'organisme.Les effets des drogues, qu'elles soient licites ou illicites, sont relativement bien connus des médecins. L'alcool est particulièrement bien connu, car très anciennement utilisé par les populations occidentales.L'inventaire des effets, impressionnant, ne veut pas dire que ce produit est plus dangereux que les autres produits à usage limité ou interdit, il veut simplement dire que ses effets sont mieux répertoriés.Les effets psychotropes.
L'alcool est un produit qui stimule initialement l'individu, et qui ensuite le calme ou l'endort. Il est également désinhibiteur, c'est à dire favorisant l'échange avec les autres, mais aussi "les passages à l'acte" (violences, agressions). L'usage chronique d'alcool aboutit à un état dépressif si tant est que celui çi n'était pas déjà préexistant.L'alcool est classé parmi les drogues. La dépendance psychique est relativement modeste, l'impression de dépendance psychique est surtout sous-tendue par l'amélioration passagère de l'état mentale lors de la prise d'alcool. La dépendance physique est très importante. En effet, l'état de manque ou le sevrage alcoolique engendre des tremblements, des confusions mentales (prédélirium ou délirium tremens) qui, sans soins, peuvent aller jusqu'au décès. Lors de ces états, la personne tremble, transpire, a souvent des hallucinations à type d'animaux (rats, araignées, reptiles). Cet état est une urgence médicale.Les autres effets sur le cerveau et les nerfs.
L'alcool a comme autre particularité de détruire les neurones soit directement lors de l'absorption de doses massives, soit en empêchant l'absorption digestive des vitamines B. Les neurones ayant absolument besoin de ces vitamines pour vivre, il y a mort neuronale.Cette mort neuronale se traduit par trois grands types de symptômes:-des troubles définitifs de l'équilibre, la personne reste "ébrieuse " à vie du fait de lésions situées au niveau du cervelet (ataxie) et des nerfs périphériques (polynévrite).-des troubles de la mémoire des faits immédiats, la personne devient définitivement incapable de mémoriser les faits récents, tout en gardant intact les faits anciens. Cela est dû à des lésions de la région hippocampique du cerveau.-des troubles démentiels plus généraux, liés à des atteintes moins localisées du cortex.Les effets sur le foie.
L'alcool induit trois types d'effets sur le foie: l'hépatite, la stéatose, la cirrhose.-l'hépatite traduit la destruction des cellules du foie ,ou hépatocytes. (Voir article) Contrairement à l'idée reçue, l'hépatite n'est pas une pré-cirrhose et le dosage des enzymes signifiant la destruction cellulaire (transaminases ou TGO-TGP STGO STGP) est un très mauvais critère de suivi de cirrhose. En générale, une hépatite est réversible à l'arrêt de l'intoxication.-la stéatose correspond à un dépôt de graisses dans le foie. Ces graisses sont des triglycérides. On les retrouve dans le sang à des taux anormalement élevés chez les consommateurs excessifs d'alcool, mais aussi de sucres rapides ou lents (féculents). Le dépôt de triglycérides disparaît difficilement après un régime sévère et l'arrêt de l'alcoolisation.La stéatose se traduit pas un gros foie mou et sensible.-la cirrhose est un dépôt de protéines dans le foie. Ce dépôt n'est pas réversible. Le foie devient dur, pierreux, rempli de nodules. La cirrhose peut évoluer l'insuffisance hépatique (jaunisse, hémorragies) ou vers le cancer du foie.Les effets sur le pancréas.
La prise d'alcool engendre des inflammations pancréatiques (pancréatites) et des destructions pancréatiques. Les conséquences en sont des insuffisances des fonctions digestives (diarrhées chroniques), des cancers du pancréas, et du diabète puisque le pancréas régule le taux de sucre.Les effets sur l'estomac.
Les effets classiques sont des reflux oesophagiens et des inflammations des muqueuses. Cette inflammation des muqueuses est à l'origine de la malabsorption de certaines vitamines, et donc indirectement des troubles neurologiques.Le consommateur se plaint de reflux alimentaires le matin et de brûlures digestives.Les effets sexuels.
L'alcoolisation chronique s'accompagne régulièrement mais pas systématiquement d'une impuissance chez l'homme et d'une disparition des cycles menstruels chez la femme. Ces états correspondent déjà à une altération conséquente de l'état général.Les effets sur les vaisseaux et le coeur.
L'effet le plus classique est la réduction de l'artérite. Cet effet bénéfique est un peu controversé car peut être dû aux folâtes qui sont des molécules présentent dans beaucoup de boissons alcoolisées.L'hypertension artérielle est assez régulièrement constatée, L'alcool est considéré comme étant la première cause d'hypertension artérielle en France.Sur le système veineux, les boissons alcoolisées aggravent les douleurs veineuses et les problèmes hémorroïdaires.Enfin, on constate chez les grands alcooliques une atteinte du muscle cardiaque pouvant aller jusqu'à l'insuffisance cardiaque et la mort. Les palpitations favorisées par la prise de certaines boissons alcoolisées sont un moindre mal.Les effets cancérigènes.
Ils sont souvent favorisés par la prise concomitante de tabac. Les cancers les plus fréquents sont, outre le cancer du pancréas déjà cité, les cancers de la langue, de la gorge (larynx, cordes vocales) et les cancers de l'oesophage.Les effets sur la moelle osseuse.
L'alcool a un effet délétère sur le développement des globules rouges et des globules blancs. Cet effet est direct, toxique, ou indirect, carences vitaminiques. Son expression la plus connue est le VGM (volume globulaire moyen), augmenté chez les alcooliques (et les fumeurs), et qui sert de test de surveillance pour les alcooliques chroniques.La liste n'est pas exhaustive. Ces symptômes ne touchent pas tout le monde mais il est bien rare qu'un consommateur régulier ne souffre pas d'un petit quelque chose. Accessoirement cela donne une idée des effets toxiques que l'on peut répertorier sur un produit lorsqu'il est bien référencé. Lorsque l'on sait qu'au décours de la prohibition aux USA, les gens qui souhaitaient revoir légaliser la vente d'alcool trouvaient des médecins pour dire que les effets nocifs de l'alcool étaient liés uniquement liés à sa mauvaise qualité, on est en droit de demander une évaluation et une information un peu plus sérieuse pour des produits actuellement illicites et qui pourraient devenir autorisés.

samedi 17 novembre 2007

destin tragique provoqué par l'alcool


Tout le monde ne meurt pas dans un accident de voiture.
Cette photo a été prise 4 ans après l’accident de voiture et Jacqueline est toujours soignée. 60 % de son corps a été brûlé.Je suis consciente que ces photos peuvent choquer, mais l'alcoolisme est une véritable maladie, une dépendance, mais sur la route, c'est une arme : protégeons nos enfants et nos proches.L'histoire de Jacqueline aurait pu être la mienne ou la votre.
Le but de cet article n'est pas de vous faire culpabaliser ni d'etre moralisateur, juste faire prendre conscience des dangers de l'alcool, aujourd'hui, les ados boivent de plus en plus jeune, 12 ; 13 ans.On ne nait pas alcoolique on le devient, comme on ne nait pas drogué on le devient...

sanction et contravantions

ALCOOLÉMIE

sous réserve de modification et mise à jourCette page doit être considérée comme une source d'information non certifiée
RÉSUMÉ DES SANCTIONS :
Amende maxi
Retrait du permis
POINTS
Conducteurs de véhicules de transport en commun
Alcoolémie égale ou supérieure à 0,20 g/litre de sang (0,10 mg/litre d'air expiré) et inférieur à 0,8 g/litre de sang (0,40 mg/litre d'air expiré)(CONTRAVENTION)
750 / 5 000 F
Suspension 3 ans maxi
- 6 points
Immobilisation du véhicule
Conducteurs des autres catégories de véhicules
Alcoolémie égale ou supérieure à 0,50 g/litre de sang (0,25 mg/litre d'air expiré) et inférieur à 0,8 g/litre de sang (0,40 mg/litre d'air expiré) (CONTRAVENTION)
750 / 5 000 F
Suspension 3 ans maxi
- 6 points
Immobilisation du véhicule
Alcoolémie supérieure ou égale à 0,8 g/litre de sang (0,40 mg/litre d'air expiré) (DÉLIT)
4 500 / 30 000 F
Annulation jusqu'à 3 ans ou Suspension jusqu'à 5 ans et/ou Prison jusqu'à 2 ans
- 6 points
- Immobilisation du véhicule- travail d'intérêt général-Confiscation du véhicule
(en l'absence d'homicide ou de blessures)

alcool et conduite= PAS BON MENAGE

0.5 G/L = DEUX VERRES
Le taux maximal d’alcoolémie toléré au volant est inférieur à 0,5 gramme d'alcool par litre de sang ou 0,25mg d'alcool par litre d'air expiré.
Quelle que soit la boisson alcoolisée, un « verre » représente à peu près la même quantité d’alcool soit 10g d'alcool pur.
- 1 demi de bière (25 cl) = 0,15 gramme- 1 pastis (5 cl) = 0,14 gramme- 1 verre de vin (12 cl) = 0.25 gramme- 1 coupe de champagne (8 cl) = 0,15 gramme
(taux moyens d’alcoolémie entraînés par l’absorption de boissons alcoolisées courantes pour un homme de 75 kg)
Cependant, pour une même quantité d’alcool absorbée, le taux d’alcoolémie varie selon le conducteur.Ex. : un homme de 75 kg qui boit deux verres de vin au cours d’un repas atteint un taux de 0,5 g/l ; une femme de 50 kg, un taux de 0,84 g/l.
Les taux d’alcoolémie s’additionnent
- Chaque "verre" s'ajoute : le taux d'alcoolémie augmente en moyenne de 0,20 g/l à 0,25 g/l par verre, même si l'on en boit un seul par heure.
- Le taux d'alcoolémie atteint son maximum une heure après le dernier verre si la boisson est prise au cours d'un repas ; une demi-heure après, si l'on est à jeûn.


"Cocktail" alcool / médicaments = danger
- Certains médicaments comme les somnifères, les tranquillisants et même certains antibiotiques augmentent considérablement les effets de l'alcool. L'automédication pratiquée pour des affections bénignes (rhumes, états gripaux) peut également rendre dangereuse l'absorption d'alcool. Soyez vigilant.



L'alcool s'élimine lentement
- Le taux d'alcoolémie diminue d'environ 0,15 gramme par heure pour un homme et de 0,10 gramme pour une femme.- Ainsi, une personne avec un taux d'alcoolémie de 0,7 g/l devra attendre près de deux heures (sans nouvelle consommation alcoolisée) avant d'obtenir un taux de 0,5g/l.- Aucun "truc" (café salé, cuillerée d'huile...) ne permet d'accélérer l'élimination de l'alcool.- En cas de doute, n'hésitez pas à vous auto-tester. Ayez en permanence dans votre voiture un ethylotest que vous pouvez vous procurer pour un euro en pharmacie.


Ne mettez pas votre vie ni celle des autres en danger
Les effets de l’alcool sur la conduite automobile
- sensation de bien-être, de confiance en soi amenant à sous-estimer le danger ;- mauvaise appréciation des vitesses, des distances et des risques ;- rétrécissement du champ visuel ;- prise de risques inutiles ;- conduite brusque ;- freinage violent et brutal ;- diminution des réflexes ;- sensibilisation accrue à l'éblouissement lors de conduite nocturne.
Aggravation des risques
A 0,5 g/l (soit 0,25mg/l d'air expiré) les risques que vous provoquiez un accident mortel sont multipliés par 3. A 0,8 g/l (soit 0,25mg/l d'air expiré) ces risques sont multipliés par 10.

Après un repas "arrosé"...
Laissez conduire une personne qui n’a pas consommé d’alcool.
Attendez sur place ou dormez quelques heures avant de reprendre le volant.
Utilisez les transports en commun ou prenez un taxi pour rentrer.



Des sanctions lourdes en cas d'accidents corporels
1°) En cas d'homicide aggravé de la circonstance "infraction d'alcoolémie", vous encourez :
une peine pouvant atteindre 7 ans de prison et 100 000 € d'amende;
un retrait de 6 points et 10 ans de suspension ou l'annulation de votre permis de conduire;
l'annulation de votre permis probatoire*;
la confiscation de votre véhicule.
2°) En cas de blessure entraînant une interruption totale de travail supérieure à 3 mois, aggravée de la circonstance "infraction d'alcoolémie", vous encourez :
une peine pouvant atteindre 5 ans de prison et 4500 € d'amende ;
un retrait de 6 points et 10 ans de suspension ou l'annulation de votre permis ;
l'annulation de votre permis probatoire* ;
la confiscation de votre véhicule.
3°) En cas de blessure entraînant une interruption totale de travail inférieure à 3 mois aggravée par la circonstance "infraction d'alcoolémie", vous encourez :
une peine pouvant atteindre 3 ans de prison et 4500 € d'amende ;
un retrait de 6 points et 10 ans de suspension ou l'annulation de votre permis ;
l'annulation de votre permis probatoire*.
Contrôles fréquents... Sanctions sévères
A Paris, la Préfecture de Police organise des contrôles réguliers du taux d’alcoolémie afin de sensibiliser les conducteurs et de prévenir les accidents. Les sanctions encourues sont toutefois lourdes pour les conducteurs imprudents :
Entre 0,5g/l de sang ou 0,25 mg/l d'air expiré, vous êtes exposés à :- 0,25 et 0,39 mg/l d'air expiré :
- 135 € d'amende ;- 6 points retirés du capital point de votre permis de conduire ; - 3 ans de suspension de permis ;- l'annulation du permis probatoire*.
A partir de 0,8 g/l de sang ou 0,4 mg/l d'air expiré, vous êtes exposés à :
- 2 ans de prison :- 4500 € d'amende ;- 6 points retirés du capital point de votre permis de conduire ; - 3 ans de suspension de votre permis probatoire*.
*Depuis le 1er mars 2004, la réussite aux épreuves du permis de conduire donne lieu à la délivrance d'un permis probatoire doté d'un capital de 6 points.

Pour obtenir des informations complémentaires :
PRÉFECTURE DE POLICEDirection de la Police Urbaine de ProximitéService Central des Accidents1, rue Vauquelin 75005 PARIS
Tél. : 01 44 08 62 70Fax : 01 44 08 62 90

alcool au volant

pas + que 0,5 au volant ou pas du tout c'est encore mieux!!!

Le risque "alcool"




On ignore encore trop souvent que le risque lié à l’alcool au volant commence bien avant l'ivresse. Cet automne, la Sécurité routière est en campagne pour faire prendre conscience à l'ensemble de la société française que conduite et alcool sont incompatibles. la revue fait le point sur les dangers de l’alcool et les nouvelles sanctions.

On estime qu'en moyenne, le nombre de conducteurs alcoolisés [1] sur les routes de France ne dépasserait guère 2 % de la totalité des conducteurs en circulation. Ce qui représente tout de même 20 conducteurs dangereux rencontrés chaque heure, soit un toutes les trois minutes ! En termes de risque, ce n'est pas négligeable. La preuve : dans les accidents mortels, on relève un taux d'alcoolémie excessif [1] chez quelque 30 % des conducteurs impliqués [2] (et même chez 45 % d'entre eux lorsque le véhicule accidenté est seul en cause). Le risque "alcool" est aussi présent dans 10 % des accidents corporels (mais plus de 20 % s'il s'agit d'un accident à un seul véhicule). Et dans les contrôles effectués à la suite d’une infraction, près de 5 % des conducteurs présentent une alcoolémie trop élevée.